Résidentiel

Villa d’armateur sur la Corniche Kennedy

Marseille

Rénovation d’une grande maison familiale, où l’esprit originel des seventies dialogue avec une vue hypnotique sur la mer Méditerranée.
En jouant avec la lumière, la matière et la nature, l’idée première était de conserver l’âme des lieux tout en y insufflant notre propre signature.

Cette maison d’armateur, construite dans les années 1930 et perchée face à la mer avec une vue à 180 degrés, a été agrandie dans les années 1970 par l’architecte Matoulin. Très robuste, en béton armé – typique de l’époque en raison de son implantation en front de mer – elle conserve une forte présence architecturale. Nous avons opté pour de grandes baies vitrées, comblé certains passages, conservé les portes en marbre rouge Alicante, et remis en valeur les matériaux existants comme le quartz, le marbre ou le travertin rose associés au bois. Cela lui confère des airs de villa californienne revisitée.

Solaire et singulière, cette maison est pensée pour partager et accueillir, comme un éden au cœur de Marseille.
Le jardin, composé de terrasses sur différents niveaux, et la piscine creusée dans la roche forment une oasis au milieu des plantes méditerranéennes, à l’écart de l’agitation de la ville.
Le grand pin devant la terrasse est comme un tableau. Entre mer et végétation, l’extérieur est une œuvre mouvante et vivante toute l’année, s’émerveille la propriétaire.

Pour permettre à la flore de faire corps avec la maison, nous avons imaginé pour l’intérieur une coque neutre, soulignée de subtilités. Le fil conducteur est la matière.
Nous avons privilégié des matériaux chaleureux comme le bois ou les fibres naturelles, et une multitude de détails qui s’intègrent parfaitement dans cette enveloppe seventies.

Notre amour pour les textures et les textiles travaillés se décline sur les trois niveaux de la villa. La décoration est ponctuée d’éléments audacieux, de pièces d’art éclectiques et de coups de cœur. Du mobilier chiné dialogue avec des créations de designers et d’artistes contemporains chers à Dorothée, comme Carlès & Demarquet, Yasmin Bawa, Léa Zeroil ou Rémi Bracquemond.

Nos propres créations prennent également vie dans cet intérieur, à l’instar de notre nouveau tapis Sabbia, réalisé en collaboration avec Toulemonde Bochart, qui illustre un univers chimérique d’animaux dans le sable. Notre mobilier autoédité célèbre l’artisanat d’art et ses matériaux fétiches : céramique émaillée, pierre de lave, bois précieux.
On retrouve notamment, dans la maison, la table basse Santa Ana en bronze et pâte de verre, ainsi que le mobilier d’extérieur Meltem, inspiré de l’univers du bord de mer si cher à Dorothée, dont les pièces sont proposées en exclusivité chez The Invisible Collection.

Ce mélange de matières vibrantes et d’inspirations méditerranéennes rend ce refuge citadin, ouvert sur l’extérieur, aussi serein que profondément incarné.

Crédit Photos : Pauline Chardin